J'aime pas la fin de l'année !

Publié le par Dunno

resolution.jpgPendant des années, je ne mesurais pas l'impact que pouvait avoir une fin d'année. En fait, quand j'étais encore à l'école ou étudiante, pour moi la fin de l'année était en juin, quand on finissait le 3ème trimestre et autres contrôles et que l'on découvrait si on passait à l'étape suivante. A ce moment là, fin décembre ne signifiait pas grand chose à part Noël et ses chocolats et puis la St Sylvestre. C'est incroyable comme notre vision du monde peut changer (et souvent devenir effrayante) quand on a finit nos études. On repense à nos rêves, ce qu'on voulait faire quand on était enfant et on se met des objectifs à atteindre avant nos 30 ans.

30 ans, pour je ne sais quelle raison, a toujours été une étape fatidique. A ce moment là, on aimerait être installé dans nos vies, avec un bon métier, un partenaire (homme ou femme), un bel appartement et, éventuellement, un rêve d'enfant si ce n'est pas déja fait. 30 ans a toujours été un âge important et plus j'en approche et plus je me rends compte que cela vient trop vite.

 

Bien avant de psychoter à l'approche de la fin de l'année, j'ai commencé à devenir inquiète quand approchait mon anniversaire. A 18 ans, j'étais déçue de voir que finalement, je ne pourrais pas prendre mon indépendance hors de chez mes parents, comme je me l'étais dit pendant toute mon adolescence. Au final, il s'avère que tous les gens que je connaissais à l'époque, avaient fait ce même voeux : à 18 ans, je serai majeur(e) et je ferai ce que je veux ! On s'imaginait que le jour de nos 18 ans, les portes de la liberté s'ouvriraient toutes grandes à nous : on pourrait boire tranquillement, passer le permis et dire fuck à nos parents dès qu'ils nous feraient un peu trop chier. La réalité, c'est qu'à 18 ans, on est encore entrain de faire ses études au lycée ou en première année de fac (sauf certains d'entre nous qui ont choisi une autre voie) et on réalise amèrement qu'à 18 ans on n'est pas si libre que ça.

A 20 ans, on fête notre bel âge. A 20 ans, on est beau et jeune, quoiqu'il arrive.

Entre 20 et 25 ans, le temps passe à une vitesse incroyable et on ne s'en soucie guère. Pour ma part, durant cette période, j'ai terminé mes études, fait un grand voyage d'un an à l'étranger (auquel je repense souvent avec beaucoup de nostalgie) et j'ai tenté de pousser les portes de la vie active.

A 25 ans, première inquiétude : dans 5 ans j'aurai 30 ans et j'ai toujours cette liste dans un coin de ma tête, la liste "des choses à faire avant 30 ans" et à part voyager, je n'ai rien fait d'autre.

Et ainsi, à tous nos anniversaires, entre deux verres de champagne, une alarme sonne dans notre tête : attention, plus que 4 ans.

Pour la suite, je ne sais pas, car je n'ai que 26 ans. "Que 26 ans" me rappellent mes amis trentenaires. Et ces amis trentenaires nous remettent souvent les pieds sur terre : 30 ans est une période difficile, où souvent on se rend compte que l'on mène pas la vie que l'on veut et on entre dans une grande période d'introspection : qui suis-je ? où vais-je ? que fais-je ? Et c'est à ce moment-là qu'apparait la liste des "choses à faire avant 40 ans". 40 ans devient la nouvelle dernière ligne droite car, quoi que l'on fasse, on est souvent trop expérimenté dans notre branche pour changer de job et, pour nous les nanas, à cet âge-là, il faut absolument avoir décidé si on veut avoir des enfants ou pas, car après, il sera trop tard. Sauf si on s'appelle Madonna et qu'on s'amuse à voler des bébés en Afrique...

 

Mais pour moi, avant d'arriver à cette étape là, j'ai découvert que les fins d'années sont aussi des périodes flippantes. Actuellement, nous sommes dans ce que j'appelle "l'effroyable semaine de l'entre-deux (fêtes)", les limbes de l'année. Noël est passé, le nouvel an est à venir et ensuite, il faudra entamer la nouvelle année.

C'est l'époque du bilan. Comme dans les entreprises, sauf que là, il s'agit d'un bilan personnel. Un petit retour sur l'année qui vient de passer : les bons et les mauvais moments, nos réussites et surtout nos échecs. Et là, se pose une question. Pourquoi nos mauvais moments et nos échecs semblent toujours avoir plus d'ampleur que les bons moments et les réussites ?

Par exemple, moi (oui moi, encore, après tout c'est mon blog), en 2010 j'ai tout de même eu de bons moments : j'ai bossé dans une boite super, où mon travail était valorisé et respecté, avec des collègues vraiment sympas (si si, même ceux de la compta !). J'ai eu de bons moments d'éclats de rire également et beaucoup d'amour de la part de mon homme.

Malheureusement, tout cela est entaché par le fait que ce job magnifique n'était que temporaire et que j'ai dû le quitter, par le fait que ma soi-disante meilleure amie m'a lachée en août sans aucune explication (ni même un "tu me fais chier") et qui m'a laissé savoir qu'elle avait eu son bébé via des amis en commun qui l'annonçait sur facebook, que j'ai failli rompre avec ledit-homme et que, aujourd'hui, j'ai coupé les ponts avec beaucoup de gens. Et cette partie là, qui n'a pourtant pas duré toute l'année, prend une part immense dans ce bilan, fausse les compteurs et j'en viens à penser que cette année a été merdique (mais pas pire que 2009, quand même).

Ce qui est compréhensible quelque part, mais qui toutefois ternit les festivités, car les conséquences de tout cela sont nettement moins amusantes : chomage et solitude, grosso modo. Et beaucoup d'amertume.

Pour d'autres personnes, le bilan peut être différent, bien sûr (on ne ramasse pas tous les mêmes boulets, heureusement), voire même excellent : un super job, l'arrivée d'un bébé, un mariage imminent, une relation amoureuse torride ou tout simplement la joie d'être là, en vie et en bonne santé.

Etre en vie et en bonne santé... n'est-ce pas une chose qui devrait suffir ? Apparemment non.

 

Après toutes ses réflextions, une fois le bilan dressé, il est temps de préparer ses bonnes résolutions. Nouvelle année, nouveau départ. En tête de liste, se placent souvent nos résolutions préférées et communes :

- Perdre du poids/reprendre le sport

- Arreter de fumer

Et ensuite viennent les résolutions plus personnelles.

Finalement, une fois notre liste de bonnes résolutions établies, on ne peut que sourire quand on se rend compte qu'à quelques détails près, c'est la même liste que l'année dernière et la même que celle de notre voisin. Et on peut se permettre de ricaner parce qu'on sait que ces résolutions ne tiendront que deux semaines (voir 2 jours maxi pour l'arrêt de la cigarette).

 

Mais heureusement, j'ai une excellente bonne nouvelle pour vous, amis lecteurs/bloggeurs/visiteurs plus ou moins perdus, 2011 sera notre dernière année où il faudra dresser un bilan. Mais pas nécessairement la dernière année où il faudra fêter notre anniversaire !

Et oui, souvenez-vous : le 21/12/2012 c'est la fin du monde !

 

Allez, on serre les fesses et on y croit très fort !

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Commenter cet article
F
<br /> T'es pas au courant ?<br /> <br /> pour la fin du monde de 2012 histoire de finir en beauté j'organise un gros gang bang !<br /> <br /> tu peux ammener ton ane, ton poney; une chaise ou ton oreiller comme tu veux on est open !!! :d<br /> <br /> j'aime doublement pas moi aussi, après je déprime sec, et encore plus si je m'en colle une grosse...ce qui me pend au nez cette année ....<br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> je dois avoir le cheval de D'Artagnan en réserve. il parait que c'est un bel étalon hihi<br /> <br /> <br /> <br />
N
<br /> Je me fais les mêmes réflexions que toi, j'aurais pu l'écrire cet article. Mais en moins bien. Nettement moins bien.<br /> Je te souhaite une belle année 2011 un peu en avance ;)<br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> hiiiiiiiii t'es folle, ça porte malheur :D<br /> <br /> <br /> je te retournerai ces voeux au nouvel an !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> bizzzz<br /> <br /> <br /> <br />